Contrôle technique
Hier, première visite post hospitalisation.
Un peu comme l’on fait régulièrement le contrôle technique de son véhicule, j’ai fait de même, non de ma vésicule, que je ne possède plus depuis une opération antérieure, mais de l’organisme qui m’en tient lieu (de véhicule, donc) et ce, je l’espère, pour quelques temps encore.
Eh bien, dans l’état actuel (et non les tas factuels) des choses, quoiqu’il en soit et pour ainsi dire ou pour un Sidi, belle abbesse, je me porte du mieux possible.
Certes, je traine assez péniblement ma carcasse affaiblie du lit au fauteuil, du fauteuil au lit, puis du lit au lit (pour paraphraser le grand Jacques) ; certes mes batteries semblent avoir le plus grand mal à se recharger ; certes, je m’impatiente un peu de me voir si las, hélas, et bien que là, moi qu’héla ce fellah, cet effet là me fait laborieusement laminer ma mine lasse.
Il parait que c’est la convalescence, passage obligé de mon destin de parturient de ma santé à venir et recouvrée dans un avenir prochain. Eh bien si je ne sais où va l’essence, ce con valet sensé, j’en ai peur, c’est mézigue.
Et mes gigues en sont sœurs (sans ascenseur).