Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Contrôle technique

Publié le par Lionel Droitecour

Contrôle technique

Hier, première visite post hospitalisation.

Un peu comme l’on fait régulièrement le contrôle technique de son véhicule, j’ai fait de même, non de ma vésicule, que je ne possède plus depuis une opération antérieure, mais de l’organisme qui m’en tient lieu (de véhicule, donc) et ce, je l’espère, pour quelques temps encore.

Eh bien, dans l’état actuel (et non les tas factuels) des choses, quoiqu’il en soit et pour ainsi dire ou pour un Sidi, belle abbesse, je me porte du mieux possible.

Certes, je traine assez péniblement ma carcasse affaiblie du lit au fauteuil, du fauteuil au lit, puis du lit au lit (pour paraphraser le grand Jacques) ; certes mes batteries semblent avoir le plus grand mal à se recharger ; certes, je m’impatiente un peu de me voir si las, hélas, et bien que là, moi qu’héla ce fellah, cet effet là me fait laborieusement laminer ma mine lasse.

Il parait que c’est la convalescence, passage obligé de mon destin de parturient de ma santé à venir et recouvrée dans un avenir prochain. Eh bien si je ne sais où va l’essence, ce con valet sensé, j’en ai peur, c’est mézigue.

Et mes gigues en sont sœurs (sans ascenseur).

Commenter cet article
L
Hello,<br /> <br /> Qu'elle soit con( ne) avec ou sans essence, elle a du sens, c'est l'essentiel !<br /> Ciel bleu ou gris, ici à Berlin c'est la fête à l'Alexanderplatz.., la bière coule à flot!<br /> Je trinque à ton passage sans contre visite et à ta santé, <br /> <br /> Gute Nacht,<br /> <br /> Tchuss,<br /> <br /> Luma
Répondre
I
Je ne sais pas si tu vas te ruer vers ta guérison sabre au clair, dans une espèce de brame du viscère, c'est en tout cas ce que je te souhaite de tout cœur, cher ami !<br /> Même si ton véhicule est encore un peu affaibli, je vois que le poste de commande est lui en pleine possession de ses moyens, les nombreux traits d'esprits un peu plus haut en attestent !<br /> Je suis d'ailleurs toujours en train de tourner &quot;Et mes gigues en sont sœurs (sans ascenseur)&quot; dans tous les sens, espérant en extraire enfin le calembour promis tel le fruit succulent de son écorce... rien à faire, le jeu de mots me résiste comme la noix de coco au manchot (pas l'empereur, l'autre...)
Répondre
B
Eh bien cher ami, je crois pouvoir dire à ce stade de votre convalescence, que je perçois très nettement le rond-point sur lequel votre véhicule est présentement engagé !<br /> Alors aux fins d'accélérer encore la chose, je me permets de vous adresser ci-après le petit texte extrait d'un monument de la littérature mondiale, qui décrit très exactement le phénomène, et qui je n'en doute pas, devrait vous donner l'envie de &quot;convalescer&quot; encore plus avant !-)<br /> <br /> &quot;Crise qui doit, selon le même auteur, précéder de peu, lorsque la cure est bien conduite, la débâcle massive des idéations anxieuses et la libération définitive du champ de la conscience, phénomène second en somme dans le cours du rétablisssement psychique. (...) Autrement appelée, &quot;diarrhée cogitive de libération&quot;, elle s'accompagne chez le sujet d'une sensation d'euphorie très active, d'une reprise très marquée de l'activité de relations, reprise, entre autres, très notable du sommeil, qu'on voit se prolonger soudain pendant des journées entières; enfin autre stade : Suractivité très marquée des fonctions génitales, à tel point qu'il n'est pas rare d'observer chez les mêmes malades auparavant frigides, de véritables &quot;fringales érotiques&quot;.<br /> &gt; D'où cette formule: &quot;Le malade n'entre pas dans la guérison, il s'y rue !&quot;
Répondre