Trop de cal aux mules...
Voilà bien longtemps, ma foi, que je n'ai plus servi ce journal... Point de mets virtuels, en ce mois de mai, dans ma maie. Mais oui, plus que jamais je ne m'y mets, ni la mi-mai, ni la fin mai. Mais si j'ai l'air fin, plutôt que faim, est-ce ma fin ?
Point Angkor, comme on dit chez les khmers,(mais en mai, cultivez-vous un peu, bon sang de bois !). C'est juste que la position assise, à six ou tout seul, ou debout des deux bouts me fait rapidement entrer dans les affres de la pénibilité bien débilité sans habileté. Et comme le thé n'est habile, pile, je m'esquive tant je prends-je la tangente.
Déjanté, n'est-il pas, belle gente ?
Tout ça pour vous dire que je traîne mes douleurs fessières, comme je le faisais hier et sans doute demain au pays de la morphine, plutôt que de la fine mort. En attendant que la douleur ne m'assiège plus, ce qui prend son temps et, au rythme où vont les choses, les proses vont en rimes...
Et les roses en frime.
Casse-cul.
Il a trop plu,
Trop blet, trop cru,
Trop mal au cul,
Ce mois de mai là ne me plut.
Je n’en veux plus
Vainement j’attends sa décrue ;
Que ce dol qui carde mon cul,
Certes, reflue.
Mais il semble que c’est exclu.
Ce casse-cul,
mon cul
Me lâche plus,
Sans le moindre recul,
Ce cornard, ce consul,
Sans scrupule,
Me mord au cul et me retient sous sa férule.
Lionel, 31 mai 2016