Qu’on se régale
Aujourd’hui le crabe peut se gratter ! Je ne vous parlerai pas de lui : qu’il aille se faire luire un œuf (et ceci n’est pas un « cuir »). En effet le chancelant chanceux que je suis vient d’être coopté. Non point par l’académie mais par l’acre endémie du sarcopte.
Certes je ne suis pas copte, quoique proche de la Sarre. Sarkozyste jamais — plutôt mourir d’en rire, mais donc me voici « sarcoptiste ». Souffrez que je m’étale sur cette sale bestiale primale que nulle n’égale. Qu’est ce donc que la caisse dont je dégoise ici, sous ma toise ? De rien, de presque rien, d’un acarien de trois fois rien, responsable de la gale qui m’écale.
Où la gale erre, c’est la galère
Dans quelle échoppe l’ai-je choppé, moi qui n’en réchappa ? Je n’en ai cure même si la cure aux bures* semble être la cause de la chose dont je cause. Heureusement ce mal est bénin, comme on dit en Afrique, à défaut d’être béninois où les baies n’y noient plus personne.
Le démon des aimants de la démangeaison est donc mon céans apanage, sur mon séant, loin des alpages. Mais comme la gale se propage et s’en régale, me voici contagieux, contaminé contaminant les contes animés des pontes aminés.
Cinquantenaire en quarantaine mon aile y est baba de ses quarante douleurs.
Pâle galeux mais non légat...
*Bure : Equivalent de « plouc » dans le délicat dialecte alsacien.