Premier tour 2 roues
Certes, je n’ai pas été bien loin. Jusqu’au rond rond-point à quelques 400 mètres de là, par la piste cyclable, puis retour par la route de Dachstein.
Sortie modeste, mais sortie quand même.
Quand on a frôlé la sortie de route définitive, une courte balade assortie d’un rayon de soleil, par ce petit bout d’aprème du 2 septembre, a de quoi rasséréner la bête.
Deux roues pour 2 septembre.
Ce n’est plus tout à fait l’été, mais ce n’est pas encore l’automne. Hier visite à l’hôpital pour rencontrer l’excellent professeur Serge Rohr qui m’a, à tous les sens du terme, tuyauté. Bien que manquant encore un peu de solidité sur mes pattes de derrière et quoique je demeure endolori du côté du fondement de ma personne alitée, le maître chirurgien s’est déclaré satisfait de l’évolution de mon état de santé.
Dont des tas d’œufs sans thé.
Si les choses continuent d’avancer au rythme où vont les causes et l’écho à venter aux roses où sont les rimes ( holorimes ), je peux espérer un retour à l’activité salariée pour le mois prochain. Sauf mauvaise volonté avérée de mon organisme, hors gain d’isthme ou de schisme indépendant de ma considération distinguée ( ou dix dingues gais ).
D’où ma tentative vélocipédique, histoire de mesurer la distance qu’il y a de la coupe aux lèvres, ou de la chaîne aux pignons, de mon désir de reprendre le collier du col, hier, où pendre mon dais, sire.
Et bien je tiens la route.
Sans nul doute ni déroute, au delà d’août en mes soutes.